L’entreprise de demain sera digitale et adaptable
L’heure du déconfinement pour la population rime avec heure du bilan pour les entreprises. Les salariés et dirigeants progressivement de retour au sein de leurs structures profitent de ces premiers instants pour prendre un recul bien difficile à opérer en plein cœur de la crise sanitaire. Au delà de l’aspect comptable et économique qui reste une préoccupation majeure à court et moyen termes, d’autres questions émergent naturellement. Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui aurait pu être fait différemment et comment ? Qu’est-ce qui n’a absolument pas fonctionné ? Si nous devions subir une nouvelle crise sanitaire, comment pourrions-nous renforcer notre PCA ? C’est sur cette dernière interrogation que le débat fait rage. En effet, le Plan de Continuité de l’Activité a pour beaucoup été mis à mal par cette situation exceptionnelle à laquelle personne n’était véritablement préparé. Une réalité cruelle stoppant pour tout ou partie l’activité du plus grand nombre.
Du végétal au digital, il n’y a parfois qu’un pas
Au milieu de ce tableau noir, il existe pourtant des nuances et quelques enseignements. Certains acteurs ont tiré leurs épingles du jeu. Parmi les grands gagnants figurent en première ligne les acteurs du 100% digital. Nous pouvons notamment citer Netflix dans le serviciel et Cdiscount dans les biens de consommation qui ont enregistré des progressions plus que significatives sur cette période. Deuxième facteur clé de réussite, la prime à l’agilité. Et on ne parle pas là de multinationales ayant déployées les grands moyens pour contourner les contraintes imposées mais de petites entités à la capacité d’adaptation rapide. Prenons l’exemple de ce restaurant japonais à Agen qui a triplé son chiffre d’affaires en continuant de proposer des sushis en click and collect pendant le confinement. La palme revenant à ceux qui ont su combiner les deux aspects, comme ce vendeur de fruits et légumes qui a créé son site Internet en y associant un service gratuit de livraison à domicile sur l’agglomération agenaise. Du végétal au digital, il n’y a parfois qu’un pas.
Demain sera phygital ou ne sera pas
De ce point de vue, le COVID 19 aura été un coup d’accélérateur à la transition pour les uns, une prise de conscience pour les autres. Le business model basé sur l’unique commerce physique a ici montré ses limites et a constitué parfois un piège se refermant sur l’entreprise en même temps que les consommateurs se voyaient confinés dans leurs foyers.
Pour autant, et c’est la morale de l’histoire, l’idée n’est pas d’opposer point de vente physique et site en ligne, de décréter que l’un serait meilleur que l’autre mais simplement d’admettre que la complémentarité est absolument réelle. Demain sera donc phygital ou ne sera pas !
Après s’être écrié « plus jamais ça ! », beaucoup d’entreprise ont aujourd’hui acté la nécessité d’investir la toile en réfléchissant au bon équilibre. A juste titre !
Julien Aymard
Responsable Lot & Garonne Sud Ouest Publicité Fond photo créé par snowing – fr.freepik.com
Vous aimerez aussi
Nous, on aime quand la com’ fait bouger les lignes. Alors quand la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes nous a demandé d’imaginer une campagne capable de parler aux 18-25 ans, on a retroussé nos manches.
Chaque année, c’est la même chose. Septembre arrive avec ce mélange bien particulier : l’agenda qui se remplit, les projets qui se bousculent, les équipes qui se retrouvent. Et dans cette effervescence si particulière, deux questions se posent pour les entreprises et les marques : Comment reprendre la parole avec justesse, sans simplement redémarrer les mêmes mécaniques d’avant l’été ? Comment relancer une communication de marque qui capte vraiment l’attention, qui dit quelque chose de vrai et d’utile (c’est important) ?
